La Samba de est dansée sur des musiques binaires ou quaternaires, de samba, bossa nova et MPB d’environ 60 à 120bpm (battements par minute). On peut entendre une caractéristique rythmique de ces musiques qui est la division du 1er temps en 2 ½ temps, le 2e est le temps fort (“tchik”-“tchik” “boom”). Une des difficultés de la Samba est que ces ½ temps (on parle alors de contretemps) sont marqués ou pas en fonction des pas et/ou de l’interprétation musicale. La Samba est dansée en couple, de manière fermée, c’est-à-dire que les bustes de partenaires sont généralement tenus proches par le bras droit du cavalier. Le cavalier a la responsabilité du guidage et de l’interprétation musicale, sa partenaire a assez peu de liberté dans le choix des pas. C’est une danse technique, codifiée mais non chorégraphiée, dynamique, élégante et harmonieuse où l’interprétation musicale a une place importante. Elle nécessite un apprentissage. La posture des danseurs est précise afin de faciliter les guidage, positionnement et équilibre, et de contribuer à l’esthétique du couple. Une autre caractéristique importante est à l’instar du Tango Argentin, la dissociation très présente du buste et du bassin dans de nombreux mouvements. On compte une centaine de pas appartenant à différentes catégories : marche (caminhada), rotations (assalto), tours (giro), portés (cadeirinha), cambrés, marqués sur place (trança), etc. La Samba intègre aussi ce que les Brésiliens appellent la “Malandragem”, et qui désigne les attitudes théâtrales dans lesquelles l’homme s’affiche à la fois séducteur et madré. On peut citer en exemple les révérences du “Malandro” destinées à sa partenaire. En Samba, l’homme doit permettre à la femme de briller par sa danse tout en lui offrant une danse sécurisante et confortable.